Quand ils perçoivent la menace, les dictateurs en place commencent par annoncer qu'ils feront des réformes et puis qu'ils ne se représenteront pas. C'est arrivé en Tunisie, en Égypte, au Yémen. C'est le président du Soudan qui a le plus d'humour (?!), lui ne se représentera pas dans 4 ans...
C'est en fait la marque d'un basculement du rapport de forces, la question que se posent les dictateurs est de savoir s'ils peuvent tirer sur les foules. Or c'est quelque chose qui normalement ne se fait plus
Que la Libye ait été élue le jeudi 13 mai 2010 au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, illustre la complicité des dirigeants politiques mondiaux avec le dictateur libyen.
Ce qu'ils veulent les manifestants à Tunis, au Caire à Saana et ailleurs, c'est la démocratie, comme en Europe, comme aux USA, comme au Japon!
Du coup le gens d'ici (en France) ont laissé tomber leur slogan selon quoi on n'était même plus en démocratie.
En revanche on n'entend pas assez que la démocratie n'a pas d'état final prévisible, c'est dire que la démocratie peut toujours se développer davantage.