Faut-il bruler l'Euro? Quel affreux magazine peut promouvoir ce titre? D'extrême droite, on pourrait le croire. Non, ce titre figure sur une affichette de pub pour le dit « Nouvel Observateur »!
On imagine le grand directeur, homme gauchiste en sa jeunesse, bon représentant désormais de la gauche institutionnelle, à qui la rédaction poussée par le service marketing vient proposer cette accroche. Pense-t-il que c'est un peu dégueu, assez racoleur, mais qu'il faut bien vendre? Peut-être, mais pas sûr, car le moteur premier serait plutôt cette tendance imbécile à aller toujours plus dans le sens de la vague.
Au point de ne pas se rendre compte de la gravité d'une telle phrase. Brûler renvoie au pires horreurs de l'histoire, qu'il s'agisse des corps ou des livres. Le « Faut-il », hélas n'est pas une question puisque la réponse est connue: 60% des Français regrettent le franc. Et peut-être bien la ligne Maginot!