L'appel du chef de l’extrême-droite à un front commun avec les souverainistes de droite et de gauche démontre que sur l'Europe il n'y a pas de droite et de gauche. Il y a les pro et les anti-européens.
Bien sûr les souverainistes n'acceptent pas d'être qualifiés d'anti-européens, ils sont pour une autre Europe sur la base de l’Europe des nations, du coup ils rejettent l'Europe fédérale et par suite la monnaie européenne.
Cette main tendue, qui n'est peut-être qu'un appel du pied, ne va tout de même pas jusqu’aux courants communistes, eux aussi souverainistes, avec lesquels pourtant l’extrême-droite partage l'anti-américanisme et une attitude pro-russe, sans compter une tendance à l’anti-libéralisme.
C'est qu'il reste des frontières symboliques venant de l’histoire difficiles à franchir!